Roncevaux

Mon Premier par la gaîté se multiplie:A

Mon Second t’offre de l’espace:"ESPACE"

Mon Troisième de l’air, et mon Quatrième de l’eau:RO

Quand il est couché, mon Cinquième ronfle:N

Mon Sixième vaut cent, et mon Septième n’est qu’un noeud:CE

Mon Huitième a le goût du laurier:V

Tandis que mon Neuvième, par l’étonnement, se traîne:A

Mon Dixième est toujours nu quand il a une liaison:U

Mon Onzième, enfin, est l’inconnue:X

Soit: A RONCEVAUX

A ce stade du jeu,il est communément admis qu'à partir de Roncevaux,une droite ,passant par Bourges,doit être tracée!Sur cette droite nous sommes supposés y trouver "La Lumière"...
Mais jusqu'à présent aucune hypothèse avancée ne permet d'identifier définitivement et de façon certaine cette lumière:Aube? Est? etc....

Cette énigme semble plus complexe qu'il n'y parait:
Pourquoi nous avoir fait débuter à Bourges pour ensuite partir à Roncevaux, alors qu'une fois arrivés à Roncevaux,on nous demande de tracer (et donc de revenir...) en direction de Bourges?
Il eut été plus "logique" de nous faire débuter à Roncevaux pour ensuite découvrir Bourges,il me semble! 

Cette utilisation "double" de Bourges est ,pour ma part, bien étrange...et ce n'est peut être pas fortuit!
Partant de ce postulat,j'imagine donc une signification "double" à Bourges.
La première est admise de tous:Bourges=OUVERTURE
Pour la deuxième,voici une hypothèse qui ,au moins,a le mérite de montrer une autre utilisation de Bourges:

Le titre et la conclusion de l'énigme sont étroitement liés.Ainsi, la réunion des 2 pourrait se trduire de cette manière:
"TROUVE MON TOUT, ET, PAR L'OUVERTURE, TU VERRAS LA LUMIERE.
MAIS,CE N’EST LE BON CHEMIN QUE SI LA FLECHE VISE LE COEUR"
soit!
"A RONCEVAUX,ET,ET PAR BOURGES,TU VERRAS LA LUMIERE.MAIS,CE N'EST ...VISE LE COEUR"

De prime abord,les 2 phrases nous indiquent la même chose:tracer une ligne droite
1-Roncevaux-Bourges-Lumière (ou Roncevaux-Lumière-Bourges)
2-Roncevaux-Bourges (coeur)=Flèche
Pourquoi cette répétition?Le titre n'apporte rien à la conclusion!Si ce n'est le chemin....
Pourquoi nous est il demandé d'identifier le "Bon chemin" alors que rien ne laisse supposer la multiplicité de ces chemins!!!
Et c'est à partir de cette remarque qu'est fondée l'hypothèse suivante:
A Roncevaux,il y a plusieurs possibilités de chemins mais "Le coeur" nous indique "le bon" à suivre!

Pour choisir le "bon chemin",il nous faut donc prendre celui qui passe par Bourges soit le "chemin de Vezelay": Via Lemovicensis
Sur l'itinéraire de Vézelay à Gargilesse dans l'Indre, deux branches distinctes coexistent. La branche nord passe par Bourges, la branche sud par Nevers. Toutes deux se rejoignent à Gargilesse dans l'Indre. La voie poursuit ensuite par La Souterraine, Limoges, Périgueux, La Réole, Roquefort-des-Landes, Mont-de-Marsan, Orthez, Saint-Palais, Ostabat, puis Saint-Jean-Pied-de-Port.

Au nord de Vezelay,le chemin se prolonge sur le GR654 et passe notamment par:Troyes,Châlons en Champagne,Reims,Charleville-Mezières et Namur.
On notera dans ces étapes la présence Ardennaise de Charleville-Mezière qui n'est pas sans rappeler une prochaine énigme et l'épisode CARIGNAN.

Nous pourrions donc dire que le "BON CHEMIN" est celui de VEZELAY...La piste "compostelle" est d'autant plus présente car le "Piéton" dans l'énigme précédente nous renvoie l'image du "Pèlerin".Mais Quid de la "Lumière"?
COMPOSTELLE=CAMPUS STELLA=CHAMP DE L'ETOILE ou CHEMIN DE L'ETOILE

Mais la lumière peut également être associé à VEZELAY!Il n'y a qu'à visiter ce site (parmi tant d'autres...): https://vezelay.cef.fr/lumiere.htm pour s'en persuader!Rien que le titre est évocateur: "UN CHEMIN DE LUMIERE"....

Les détails de la vie de Saint Jacques sont peu connus : son nom apparaît dans les Evangiles. On y apprend qu’il est le frère de l’apôtre Jean et pêcheur en Galilée. En fait, ce n’est pas tant sa vie qui justifie l’engouement des siècles suivants, c’est plutôt la légende qui accompagne sa sépulture. L’apôtre, de son vivant serait venu porter la bonne parole jusque sur la terre ibérique. Il finira ses jours à Jérusalem.

A la mort de St Jacques,son corps est emporté par des disciples sur une nef guidée par un ange. L’équipage accoste au port d’Iria Flavia, aujourd’hui Padron où l’apôtre est enseveli. Quelques siècles passent. Une nuit de l’an 813, un ermite reçoit en songe la révélation du lieu de sépulture de Saint Jacques. Il s’y rend, accompagné de l’évêque Théodomir. Tous deux, guidés par une étoile, découvrent le sarcophage. La foi populaire s’enflamme alors et le lieu de la découverte devient le champ de l’étoile (« Campus stellae »  d’où compostelle).